Figure 1 : Le variant S1R-E102Q induit une accumulation de S1R et une augmentation de l’expression de FUS au sein de neurones hippocampiques. (a) Culture primaire de neurones de rat transfectés avec l’ADN plasmidique S1R-WT et S1R-E102Q portant l’étiquette V5. L’expression du marqueur FUS de la SLA est représenté en magenta et la protéine S1R-WT et S1R-E102Q sont représenté en vert. (b) Représentation graphique des taux d’expression de S1R (WT et E102Q) et de FUS dans des neurones hippocampiques.
Description du projet
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie neurodégénérative atteignant les neurones moteurs caractérisée par une perte des fonctions motrices. Il est connu que la mutation autosomale récessive c.304G>C (p.E102Q) du gène SIGMAR1 cause le développement de la (SLA) juvénile chez l’humain. De plus, cette forme rare de la maladie est responsable de 5 à 10 % des cas de patient atteint par la SLA (www.als.org). La protéine chaperonne Sigma-1R (S1R) possède diverses fonctions régulatrices et via son interaction avec le canal potassique Kv1.2, influence l’excitabilité neuronale (Kourrich, 2017.) En effet, afin de maintenir une rigoureuse régulation de l’excitabilité neuronale, les canaux potassiques voltage-dépendant (Kvs) doivent être transportés adéquatement à la membrane plasmique. Mon hypothèse de recherche propose que le variant E102Q de la protéine S1R perturbe le trafic du canal Kv1.2 vers la membrane plasmique et empêcherait cette dernière de remplir ces fonctions régulatrices dans l’excitabilité́ neuronale, ce qui contribuerait au développement de la SLA. En utilisant une approche translationnelle, mon projet consiste à étudier l’interaction entre ce variant et Kv1.2, déterminer son impact sur le trafic à la membrane plasmique de Kv1.2, ainsi que sur les fonctions locomotrices de nos modèles murins via différents tests comportementaux.
Équipe de recherche
Nom: Sara-Maude Bélanger, BSc
Superviseur: Saïd Kourrich (UQAM)
Lauréat: Bourse de maîtrise 2022